Je me retrouvais dans une prairie d'un vert presque surnaturel. Il était bien trop vert pour être réel. Les arbres autour de moi avaient des feuilles d'une couleur tout aussi irréelle. Je portais une robe blanche à volant, douce et légère. Je tournais sur moi-même comme une enfant et mes ailes se déployèrent, je n'attendis pas cent ans pour prendre mon envol et retrouver cette merveilleuse sensation qu'est de voler. Voler c'est tout simplement le bonheur. Pouvoir monter haut dans le ciel, pouvoir toucher les ailes des oiseaux, sentir qu'on est vivant, sentir le vent caresser ma peau en plein vol, battre des ailes, faire de multiples tournis dans le ciel, tel un papillon qui sort de son cocon. L'air des nuages lorsqu'on passe au travers, si doux, si léger, qu'on pourrait presque douter de leur présence. En plein vol nous avons une vus imprenable et vraiment magnifique. J'ai toujours aimé très haut dans le ciel jusqu'à caresser les nuages et observer le soleil couchant. Je sais que la vie c'est comme le vent, j'aime vivre jour après jour, nuit après nuit. Vivre la vie à fond, c'est ma devise. Profiter de la vie quoi.

Dring !! A peine avais-je entendu cette sonnerie stridente que j'ai fait un bon jusqu'à en tomber du lit. Je me suis assise par terre en soufflant sur une mèche de cheveux qui était tombé devant mes yeux.

-Je déteste ce foutu réveille.

Je me suis lever et j'ai éteints se réveille, j'avais bien envie de me recoucher, mais je devais aller travailler. Je me suis étiré puis j'ai passé une main dans mes cheveux avant de passer par la case salle de bain. J'ai pris une douche puis je suis sortie, j'ai séché mes cheveux et je suis retourné dans ma chambre j'ai ouvert mon grand dressing et j'ai regardé mes vêtements je suis rentrait dans mon dressing, j'ai pris un jean noir puis j'ai regardé parmi mes tops et j'ai pris un tee-shirt rouge avec un décolleté bien large et pas très profond. J'ai ensuite regard mon rayonnage de chaussure et j'ai pris mes escarpins noirs, ça ira très bien. Quelque minute plus tard, j'étais habillé. Je suis repassé par la case salle de bain pour me maquiller et coiffer ma chevelure brune. J'ai commencé par le maquillage. J'ai dessiné un trait noir sous l'oeil un trait de lyner sur l'oeil du mascara, puis j'ai brossé mes cheveux puis je les ai tous mis dans mon dos et j'ai pris quelque mèches que j'ai laissé tomber en cascade le long de mes épaules.
Je suis retourné dans mon dressing pour prendre une veste noire et mon sac j'ai vérifié dans le miroir si je n'avais rien oublié, mais non. C'est bon. J'étais prête.

Je suis donc sortie de chez moi et j'ai fermé à clé derrière moi, j'allais au travail à pied, ce n'était pas très loin, pas besoin d'utiliser ma voiture pour faire quelques kilomètres et puis la marche à pied est un très bon sport.

Je me dépêchais quand même pour me rendre au travail.

Quelque minute plus tard, j'étais arrivé au travail, j'ai ranger mes affaires dans mon casier puis j'ai pris mon tablier de serveuse que j'attacher à la taille. Je suis ensuite allé dans le bar pour retourner toutes les chaises sur leurs pieds avant de nettoyer quelques tables avant l'ouverture du bar. Je suis repassé derrière le bar pour nettoyer quelque verre avant de les ranger à leur place, suspendu a l'envers par les pieds du verre pour les verres à pied et à l'endroit pour les verres normaux. Toujours une serviette accrochée à la taille, pour réagir vite fait bien fait en cas de petit accident. J'entrepris de nettoyer mon plateau de serveuse, j'avais encore un peu de temps avant que le bar ouvre.
Bien sûr, je n'étais pas la seule serveuse ici, il y en avait d'autre, c'est juste qu'elles n'étaient toujours pas arrivée. Pff, elles vont encore être en retard... Pff. C'est encore moi qui vais me taper l'ouverture du bar. Ça va que c'est elles et que je suis gentil. Au pire je peux toujours demander à Steven s'il veux bien ouvrir le bar pendant que je nettoie encore deux trois trucs avant l'ouverture.

J'entendis la porte qui mener à l'arrière du bar où ce trouver les casiers des employés s'ouvrir puis se refermer.

-Tu veux que j'aille ouvrir ? me dit une voix masculine.

Je me suis retourné pour voir Steven qui se tenait devant la porte que je venais entendre se fermer.
J'étais en train de nettoyer le comptoir, quand il m'a intérompu. J'ai regardé le comptoir puis j'ai regardé la porte du bar fermer avec l'affiche tournée côté rue où on pouvait encore lire "Fermé".

Je lui souris :

-Je veux bien Steven.

Il m'a adressé un sourire avant de se diriger vers la porte du bar qu'il ouvrie puis il tourna la pancarte. Puis il s'est dirigé vers le bar en s'installant derrière celui-ci près de moi et il entreprit de nettoyer un verre qui se trouver devant lui.

-Les autres viennent pas ? me demanda-t-il.

Je me suis arrêté puis j'ai regardé la porte que Steven venait d'ouvrir.

-Je suppose qu'ils vont arriver.

-En retard. finit-il.

Je lui lance un regard.

-Je pense ouais.

-Pfff... Ils abusent quand même, nous on est à l'heure, ils pourraient en faire autant.

-Ouais, mais visiblement, ils n'ont pas la même notion du temps que nous.

-Ouais.

-On parie qu'ils étaient encore à une soirée hier soir et qu'ils sont rentrés y'a quelques heures même pas et qu'ils ont encore les effets de l'alcool dans le sang.

-Ok, parie tenus.

Je lui souris et finis de nettoyer le comptoir avant de ranger ce chiffon dans un placard où on range les produits de nettoyage et les autres chiffons.

Les premiers clients arrivèrent, à cette heure-ci, c'est souvent les habitués des lieux ou bien alors des gens qui viennent prendre un café avant de partir pour une dure journée de travail. Je pris mon petit carnet et mon stylo pour aller prendre les commandes des clients qui venait d'arriver. Je me dirigeais vers le client le plus proche en sortant mon carnet et mon stylo, prête à écrire.

-Bonjour Monsieur, avait vous fait votre choix ?

-Un café bien corser, ma jolie.

-très bien.

Je ne prêtais guerre au surnom que les hommes du bar me donner, si on s'arrêter sur tout ce qu'on
disait dans ce bar, jamais on en finirait.

J'ai noté tout ça puis j'ai noté un petit chiffre en haut de la commande avant de tirer un trait sur la même feuille et de me diriger vers le prochain client. Je fis la même chose avec tous les clients en déposant le papier rempli de commande sur le comptoir pour que Steven puisse les préparer tandis que je continus de prendre les commandes des clients qui continuent d'arriver. En déposant une autre feuille, plusieurs commande étaient prêtes, il les avait déposé sur le comptoir, j'ai attrapé mon plateau que j'avais laissé exprès sur le comptoir et j'ai déposé les commandes dessus. En bonne serveuse que je suis, je suis aller apporter toutes ces commandes. Une fois mon plateau vide, de nouveaux clients sont arrivés, j'ai de nouveau pris des commandes, que j'ai posées sur le comptoir et j'ai pris les commandes qui étaient prêtes.

Ce fut comme ça pendant plusieurs heures.

La mâtiné s'était achevé assez rapidement, entre les commandes des clients qu'il faut préparer, nettoyer les tables après le passage des clients, libéré les tables assez vite pour laisser d'autres clients s'installer, nettoyer les verres et tout. Pfiou, il faut être vraiment rapide parce entre les commandes, les clients et tout le reste... Dommage qu'on  ne peut pas se diviser en plusieurs... Mmmm C'est pour ça que le patron a engagé plusieurs serveuses et barmans, sauf que pour le moment, Steven et moi sommes les seuls à être venus au travail. Si le patron se pointe et qu'ils ne sont pas là, ça va chauffer pour eux.

À midi, pas de pause et puis je ne pouvais pas en prendre aujourd'hui, Steven aller se retrouver tout seul avec tout ces clients, déjà que c'était juste à deux, alors tout seul, même pas la peine d'y penser. J'ai continué alors de slalomer entre les tables, à noter les différentes commandes en les déposant au passage sur le comptoir.

Avec un rythme de travail comme ça, je n'ai même pas vu le temps passé, a 14h passer, mon estomac gargouillé tellement que j'en avais peur. Steven ma dit, non, ma forcée à prendre une pause pour manger un truc vite fait. J'ai finalement accepté et je suis aller manger un sandwich dans l'arrière-boutique. Que c'était bon de se remplir l'estomac !

Après cette courte pause je suis retourné aussi vite que l'éclair dans le bar porté main-forte a Steven qui discutait avec quelqu'un, en m'approchant je pus voir que c'était Adrien et Aurélie. Bon, c'est déjà ça, y'en a deux qui on daigner de venir. Je me suis placer derrière le comptoir en attrapant mon plateau sur lequel Steven avait disposé des commandes :

-Ah beh c'est maintenant que vous décidez de ramener votre fraise ?

Adrien et Aurélie me lancèrent un regard qui en disait long sur leurs pensées.

-Oui merci, nous avons galéré toutes la journée en comblant le vide de votre absence, nous avons galéré a gérer le bar a deux, alors maintenant vous aller prendre le relais !

Ils parurent tous un peu surpris de ma réaction. Pfff... Désolé, mais là je sature.

-Et où vous étiez pendant tout ce temps où on se tuer à vous remplacer ?

Adrien et Aurélie me regardaient je les interrompis en montrant les commandes :

-Je reviens, il y a des clients qui attendent leur commande. Et je vais aller leur apporté, parce que moi, au moins, je travaille.

Sur ce, je n'ai pas attendu qu'ils disent quoi que ce soit que je me suis dirigé vers les tables qui attendaient leur commande en m'excusant du retard. Puis je suis retourné devant le comptoir en posant mon plateau sur celui-ci.

-Alors, des explications ? leur demandais-je.

Adrien et Aurélie se frottèrent le front en regardant le sol. J'ai tourné mon regard vers Steven.

-Une soirée ?

Steven hocha simplement la tête. Je poussais un long soupire avant d'entendre la porte s'ouvrir et se fermer, je me suis retourné pour voir les nouveaux clients qui venaient d'arriver. Je poussais un faible soupire avant de me diriger vers la table que les clients venaient de choisir puis je leur ai demandé ce qu'ils avaient commandé et j'ai rapporté la commande à Steven. Aurélie et Adrien n'avaient toujours pas bougé, ils restaient là, derrière le comptoir.

-Qu'est-ce que vous attendez pour vous mettre au boulot ?

-Ça va Morgane, calme toi, on va y aller si c'est ce que tu veux.

-Je vous signale que c'est vous, qui avaient accepté ce job, si c'était pour faire des fêtes tous les soirs et venir travailler que tard l'aprèm, ce n'était pas la peine de prendre cet emploi !

-Morgane, baisse le ton s'il te plaît, mon crâne. me dit Adrien en massant ses tempes.

-Tu n'avais pas qu'a te bourré la gueule et fumer je ne sais quoi, tu serrais peut-être plus sobre maintenant.

-Morgane, s'il te plaît, je vais les pousser à se mettre au travail. me dit Steven.

Je poussais un nouveau soupire.

-Bon ok.

J'ai pris des commandes que je suis aller apporter aux clients.
Les heures défilaient à une vitesse que je ne fis pas attention que la nuit était tombé.
Un groupe de jeunes fit son entrait dans le bar qui était plus calme à cette heure-ci, ils se sont installer à une table vide, je suis aller prendre leurs commandes puis j'ai apporté tout ça a Steven. J'ai attendu un peu que tout soit près. J'ai tourné la tête vers le comptoir, il n'y avais que Steven au travail. Mais où étaient passé Adrien et Aurélie ?

-Où son Aurélie et Adrien ? lui demandais-je.

-Ils ont dit qu'ils revenaient.

-Et c'était y'a combien de temps ?

Steven s'arrêta net dans son geste et resta figé un moment.

-Merde...

-Ils se sont fait la malle c'est ça ?

Il releva les yeux vers moi.

-J'en ai bien peur.

-Puré ! Mais c'est pas possible !

-Je suis désolé

Je poussais un soupire :

-Ce n'est pas grave, ce n'est pas de ta faute, Steven.

Il déposa les commandes sur mon plateau, j'allais le prendre quand il m'arrêta.

-Je devrais peut-être y aller à ta place...

-Pourquoi ? J'ai très bien tenu toute la journée alors pourquoi je ne pourrais pas la finir cette journée ?

-Parce que tu es énerver et lorsque tu es énerver, tu sais ce qui peut arriver.

Je l'ai regardé.

-Je peux très bien y arriver.

J'ai pris le plateau sans attendre de réponse de sa pars et je me suis dirigé vers la table des jeunes. Je sentais mes mains trembler et zut, ce n'était pas bon ça. Malgré ça, je ne montrais aucun signe de faiblesse et continuer ma progression vers la table. Une fois arrivée près de la table j'ai essayé de contenir toute la colère que j'avais, mais je n'ai pas réussi, j'ai fait tomber les boissons sur une jeune femme blonde qui s'exclama en se levant :

« Mais c'est pas possible! »

Elle me jeta un regard incendiaire s'excusa auprès de ses amis et se dirigea vers les toilettes. Je me suis excusé auprès des jeunes qui était resté et j'ai tout nettoyé et je leur ai dit que j'allais leur apporter de nouvelle commande. J'ai déposé mon plateau sur le comptoir, Steven m'a lancé un regard que je connaissais très bien.

-Ne dit rien.

Il leva les mains en signe de soumission :

-Je n'ai rien dit.

-Pas encore. Bon, il faut une nouvelle commande pour cette table et cette fois-ci, je te laisse faire le service.

-Pas de problème.

J'ai contourné le comptoir et j'ai pris une serviette et je me suis dirigé vers les toilettes.

-Je suis vraiment désolé Mademoiselle. Je vous prie de m'excusez, ceci n'était qu'un malheureux incident.  lui dis-je en lui tendant la serviette que j'avais prise.

-Heu... Si vous le souhaitez, j'ai des vêtements de rechange dans mon casier que je pourrais vous prêter pour que vous puissiez vous changer.