Ma peau sentais encore la chaleur et le soleil lorsque je sortais de ma chambre afin d’aller grignoter quelque chose. En arrivant près de la salle à manger, j’entendis les gémissements intenses du cauchemar de ma vie. Je continuais néanmoins sur mon aller pour finalement m’arrêter près du cadre de la porte. Encore une fois, je tombais sur Gabriel qui se nourrissait de sa pomme de dent. J’en avais plus qu’assez de les voir tous les deux ensembles. Cela faisait plus de trois ans que j’endurais ça et j’en avais plus qu’assez. Au début cela m’effrayait, mais à la longue mon opinion changea sur le sujet… J’étais morte de jalousie de les voir partager cette intimité qui me rendait complètement folle. Plus je les fixais et plus je sentais les flammes danser dans mes yeux, la chaleur me montait aux joues… Ce n’était pas une chaleur d’excitation, mais plutôt une chaleur de fureur… Je devais tout de même avouer que l’odeur du sang réveillait ma nature de prédateur, nature que j’avais entièrement embrassée avec les années. Je ne faisais plus qu’un avec ma bête et nous en avions plus qu’assez d’être soumise. Assez de se faire dominé par cette pute rousse à talon haut. Assez de la laisser nous humiliez à répétition… J’en avais eu assez pour que mon sentiment de vengeance veuille passer à l’acte.

Je n’étais pas capable de comprendre ce qu’il lui trouvait… Elle avait peut-être l’air belle, mais elle ne l’était pas. Elle était refaite de la tête au pied. De faux cils, du botox dans les lèvres, des rallonges dans ses cheveux de feu et des faux seins par-dessus le marché! Tout le contraire de moi qui était complètement naturelle. 100% Elleira.

Toute l’attention de Gabriel était posée sur cette dernière. J’avais rêvé si souvent d’être à sa place. Il n’y avait jamais eu de rapprochement sexuel entre mon vampire et moi. Oui, j’avais déjà eu des partenaires, mais aucun ne m’avait complètement satisfaite. Inutile de dire que Gabriel était MON fantasme… Cela me prenait toute ma volonté pour ne pas me précipiter vers eux et la poussé de la place tant convoité. Ma respiration était lente et profonde, montrant toute la concentration que j’avais en ce moment même. J’avais déjà glissé un mot à Gabriel, lui faisant comprendre que je voulais devenir sa pomme de sang. Il avait refusé. Mais depuis ce temps, je ne cessais d’avoir l’impression qu’il me provoquait. Comme s’il voulait me tester, mais ma patience à des limites… De très courtes limites… La seule chose qui m’avait retenue jusqu’ici de m’attaquer à Karianne était le fait qu’elle appartenait à Gabriel et que je ne voulais pas perdre ma position. Mais lorsqu’il posa son regard intense sur moi… J’eu besoin de tout mon self control pour ne pas crier. Contrairement à ce que j’aurais fais habituellement, je restais de marbre et me contentais de soutenir son regard alors que mes yeux parlaient pour moi. Je le regardais la plaquer contre lui tout en serrant les dents le plus que je le pouvais. Le sang et le sexe qui planait dans l’air réveillait l’animal en moi qui avait de plus en plus faim. Ce n’était pas pour rien que j’étais venu prendre une collation…

Je le vis alors lever une main afin de m’invité à les rejoindre. Je fus quelque peu surprise par sa demande, je ne m’y attendais vraiment pas. Je pris alors une profonde inspiration avant de commencer à avancer. Je marchais langoureusement, faisant rouler mes hanches tout au long de ma progression, tel la féline que j’étais. Dès que je le vis m’invité, je savais que c’était ma chance et que je ne devais pas la manquer! Arriver à leur hauteur, je m’étais détendu et prête à passer mon plan à l’action. Sans me soucier de la femme qui était assise sur ses genoux, je fis glisser ma main le long de la gorge de mon vampire avec une lenteur écœurante. Arrivé à la hauteur de sa mâchoire, je me penchais pour lui voler un baiser. La sensation d’accomplissement que je sentis à ce moment même fut tellement grande que je me laissais emporter par la passion débordante que je ressentais depuis que j’étais tombé amoureuse de lui. J’explorais sa bouche, apprenant à le connaître. Faisait glisser ma langue sur ses crocs acérés avec l’envie immense de percer ma langue afin de partager mon sang avec lui. Cependant, je me retins de le faire. Je voulais le faire languir, qu’il me désir comme moi je le désirais. J’avais envie de me blottir contre lui et de me laisser complètement allé. Je commençais à faire descendre ma main le long de son torse lorsque je sentis deux mains me projeter par terre. Cela me pris quelques instants avant de comprendre ce qui venait de ce produire. C’est alors que je vis Karianne me fixer d’un regard mauvais. Je laissais ma bête prendre le contrôle et ce lover dans mon estomac. Un grognement guttural se fit entendre alors que je me relevais avec grâce. Je la saisis alors par les cheveux et la tirais vers moi. Avec ma force surnaturelle, ça ne pris qu’une fraction de seconde avant qu’elle suive mon élan tout en poussant un cri de panique. N’étant qu’une humaine, elle ne pensait tout de même pas pouvoir rivaliser avec moi? En se relevant elle me gifla et je partis à rire. Je pris alors mon élan et lui écrasait le poing sur le nez, le fracassant d’un seul coup. Ce dernier ce mis à saigner à flot, salissant le plancher sous nos pas…

Je voulais Gabriel, je le voulais plus que tout au monde. Je le voulais à un tel point, que je me foutais complètement de mourir si c’est ce que cela prenait pour tenter de le conquérir. Je regardais le sang couler le long du visage de Karianne pour s’étendre partout dans son décolleté.

- Tu dois être contente, c’est la première fois que tes seins fournissent le sang que Gabriel aurait bien voulu y prendre!

Je regardais ma main pour me rendre compte que j’avais du sang sur mon poing. Je léchais le liquide rouge qui se trouvait sur mes jointures. Puisqu’il s’agissait du sang de Karianne, je grimaçais avant de le recracher.

- Ce n’est pas du sang de qualité à ce que je vois!

Elle saisit alors un couteau à viande qui se trouvait sur la table à manger. Je la regardais faire en haussant les sourcils. Ce n’était pas très juste de prendre une arme alors que je m’attendais à me battre aux poings. Elle voulait jouer à ce petit jeu? Parfait! Mais ça ce jouait à deux! Je reculais de quelques pas. Karianne ce mit alors à rire, croyant que j’avais peur d’elle. Malheureusement pour sa petite personne, ça en prenait plus pour m’effrayer. Surtout après tout ce que j’avais vêcue. Au lieu de prendre fuite comme elle avait cru que je ferais, je me transformais en couguar et me mis à grogner. Une caractéristique de cet animal est qu’il aime jouer avec sa nourriture… Je me régalais de la peur que je voyais dans les yeux de Karianne. Je n’étais pas la femme la plus forte du monde, mais je me débrouillais bien. Surtout avec mes nombreuses séances d’entrainement afin de garder la forme… J’avais l’impression que sa peur roulait sur ma langue comme le meilleur des nectars. Je m’y abreuvais comme l’eau pure d’une source. Je fis onduler les muscles sous mon pelage clair, des muscles qui ne semblaient pas exister sous ma forme humaine. Je la fixais de mon regard carnassier alors qu’un feulement dangereux sortait de mes entrailles. Je l’avertissais. Ses choix étaient limités et j’attendais de voir si elle allait faire le bon. Alors que je m’avançais lentement elle fut prise d’un élan de panique et me chargea avec son couteau. Prise de court, j’eus à peine le temps de faire un bon sur le côté afin qu’elle ne saisisse pas un organe vital. Au lieu de ça, sa lame s’enfonça dans la chair tendre de ma cuisse. Je poussais un grognement de douleur alors que l’adrénaline s’immisçait en moi. S’en étais assez! C’était le moment de trop! Elle venait de me faire vraiment enrager!! Oubliant la douleur, je sautais sur la folle à talon haut et la saisit par le cou. Elle tomba à la renverse se retrouvant donc sous moi. Je sentais les pulsations de son cœur sous mes lèvres. Il ne suffisait que d’un petit mouvement pour mettre fin à ses jours. Je n’avais qu’à resserrer ma mâchoire pour que tout soit terminé. Son sang chaud emplissait ma gueule, mais je n’osais pas l’envaler. Mon souffle lent et profond effleurait la peau du cou de Karianne. Le temps semblait figé. Comme si les secondes ne s’écroulaient plus. Je ne savais plus si je devais mettre fin à ses jours ou si je devais la laissé partir. Est-ce que Gabriel me pardonnerait d’avoir tué sa pomme de sang? Puis me viens l’idée en tête que s’il tenait vraiment à lui, il ne me laisserait pas ainsi, tenir sa vie entre mes crocs.

Comme pour me sortir de ma léthargie, Karianne se mit à hurler de panique. Elle appelait Gabriel à l’aide et ce débattait pour me faire débarquer. Elle me cassait littéralement les oreilles! S’en étais assez! Sans avertir, je refermais la mâchoire. Les os de son cou se rompirent dans ma bouche alors qu’elle cessait de crier d’un seul coup. Plus rien. Je restais ainsi sans bouger, craignant la suite des choses. Puis, comme une sale hypocrite, l’adrénaline me quitta d’un seul coup sans me donner d’avertissement. Je sentais de nouveau la lame planté dans ma cuisse. La douleur s’élançais dans toute ma jambe et ça me faisais un mal de chien! Ne pouvant pas l’enlever le couteau étant sous ma forme animale, je repris ma forme humaine. Je serrais les dents pour ne pas hurler de douleur. Je laissais derrière moi les lambeaux déchirer de mes vêtements et le corps inerte de Karianne. Je saisis le couteau d’une main et l’arrachait de toute mes forces avant de le laisser retomber sur le sol couvert de sang. Complètement nue, je levais lentement la tête vers Gabriel tout en maintenant une pression sur la plaie de ma jambe pour tenter d’arrêter l’hémorragie. Je regardais le vampire en attendant de voir sa réaction…

Ne le quittant pas des yeux, je le regardais se mouvoir tel un félin qui s’approche de sa proie. Je retenais presque mon souffle lorsqu’il s’approcha de moi. J’avais l’impression d’être dans un de mes fantasmes que j’avais si souvent imaginé. J’avais rêvé si souvent de la mort de Karianne que je ne réalisais pas encore que tout ça était réel. J’avais envie de me pincer pour voir si le rêve continuait, mais je n’en fis rien de peur de me réveiller. Arrivé à ma hauteur, Gabriel posé ses mains sur ma cuisse ensanglanté pour mélanger le fluide de la femme que j’avais tant détesté au miens. Involontairement, les muscles de ma jambe se contractèrent lorsque la langue douce et chaude de mon vampire rencontra ma peau. J’avalais avec difficulté ma salive alors qu’il découvrait ma jambe meurtrie de sa langue experte. Arrivé à la hauteur de ma blessure j’enlevais, mes mains comme il me le demandait silencieusement sans même me faire prier. J’étais plutôt docile pour une fois. Chose qui arrive que très rarement. Mais toute cette scène était si inhabituelle et si soudaine que je n’avais d’autre choix que je suivre le courant. Le voir prendre tant de plaisir à lécher mon sang m’excita au plus haut point. Tout les ingrédients d’une nuit torride étaient présent : la bagarre, le sang et Gabriel. Cela me prenait énormément de self control pour ne pas bouger d’un cheveu alors que tout mon corps me criait de lui sauter dessus. Chaque muscle de mon être réclamait Gabriel. Je voulais m’abandonné à lui, mais je ne voulais pas complètement lui céder maintenant. Je voulais profite de ce moment au maximum, car c’était la première fois que nous étions si proche l’un de l’autre et je voulais que ce moment soit parfait.

Mais lorsqu’il leva ses yeux enflammer vers moi, je sentis toute la résistance que j’avais tant tenté de garder s’envoler. Ma respiration était saccadée alors que je sentais une vague intense de chaleur prendre le contrôle de mon corps. Je lui rendis son regard de braise en lui faisant comprendre que cela faisais si longtemps que j’en rêvais… Sans faire de geste brusque et d’une main presque tremblante, j’imbibais mon doigt de mon propre sang avant de le faire glisser avec une lenteur écœurante de ma nuque jusqu’entre mes deux seins comme si je l’invitais à partager mille plaisir en ma compagnie. Des frissons me parcouraient l’échine à la simple idée de le sentir contre moi, de sentir ses muscles forts rencontrer les miens… J’attendais qu’il fasse les premiers pas. Je me laissais désirer comme je l’avais tant désiré. Je me sentais soudainement d’humeur très agace. Je repliais donc ma jambe vers moi, jambe qui avait été jusqu’ici étendu sur le sol, afin de l’obliger à ce rapprocher d’avantage de moi s’il voulait continuer de boire de mon sang. Je savais qu’il avait déjà bien mangé, malheureusement pour moi, mais je comptais sur l’effet de nouveauté pour continuer à le captivé…

Je me rapprochais d’avantage de lui, pour ainsi faire frôler mes lèvres contre les siennes. Un simple petit contact juste pour lui rappeler ce qu’il avait goûté un peu plus tôt. Je restais ainsi, à quelques millimètres à peine de ses lèvres, laissant mon souffle chaud caressé ses lèvres. Comme si la seule solution à tout les problèmes étaient de m’embrasser.

Nos lèvres se joignirent dans un baiser passionné alors que je passais mes bras autours de son cou pour me serrer davantage contre lui. J’avais tellement rêvé de ce moment depuis si longtemps… que je n’arrivais tout simplement pas à croire que cela arrivait réellement. J’explorais sa bouche avec envie et voulais continuer ainsi sans arrêter. J’aurais voulu que cela dure des heures entières, jusqu'à ce que ma langue soit engourdie. Mais j’avais encore tellement de chose à découvrir de lui que je ne pouvais me résoudre à me résumer à ses lèvres invitantes. Mon cœur battait à cent mille à l’heure. J’avais l’impression qu’il voulait sortir de ma poitrine pour aller ce blottir dans celle de Gabriel. J’avais tellement besoin de lui que cela me faisait presque mal. Comment avais-je seulement pu résister à toute cette tentation durant ses dernières années? Moi qui n’est pas de nature très patiente, c’était un exploit de ne pas avoir commis de meurtre plus tôt. En parlant de meurtre… je ne me sentais nullement coupable pour la mort de Karianne. Pourtant j’aurais dû! Mais j’avais seulement l’impression qu’elle avait eu ce qu’elle méritait. Elle n’avait qu’à me le laisser et j’aurais peut-être épargné sa misérable vie. Maintenant, il m’appartenait! Et je ne le laisserait pour rien au monde… Sans prévenir, il fit rapidement glisser ses mains sous mes fesses et m’approchait à lui d’un mouvement brusque et intense. Je pouvais sentir sa passion débordante pour moi, accoter fermement contre mon bassin. Tant d’instinct primitif faisait ronronner ma bête. Cette dernière semblait se lover dans le bas de mon ventre, me faisant par la même occasion grogner de désir. Mes ongles frottèrent le haut du dos de Gabriel. Cela me prenait toute ma bonne volonté pour ne pas les y enfoncer…
 
Il caressait mes fesses sans me donner d’autre possibilité que de rester coller contre lui. Je ne pouvais reculer d’un millimètre et ce n’était pas pour me déplaire. Cependant, j’avais l’impression de ne pas être assez prêt de lui. Je voulais le sentir en moi, je voulais m’unir à lui une bonne fois pour toute et en profiter comme jamais. Mon sang bouillait dans mes veines, étais-ce possible que ce dernier s’évapore? En ce moment, on m’aurait dit que c’était possible et je l’aurais cru sans poser aucune question… Comme s’il suivait mes désirs au pied de la lettre, il fit descendre ses baisés le long de mon cou, me faisant de nouveau grogner. Je me laissais aller contre sa main puissante qui était remonté le long de ma colonne vertébrale, sachant qu’il était assez fort pour me supporté. Ses crocs pesèrent sur ma peau sans la percer, et ce même si j’en mourrais d’envie. J’avais tellement chaud que je sentais à peine la fraîcheur de ses mains sur mon corps. Cela ne faisait que m’empêcher de bouillir d’avantage.
 
Complètement nue sur lui, je commençais à trouver injuste qu’il est conservé tout ses vêtements. Mes mains quittèrent donc son cou pour descendre lentement le long de son corps. Je saisissais le bas de son gilet et le tirais vers le haut afin de le retirer. L’obligeant à lever les bras, je faisais glisser le dos de mes doigts sur sa peau froide. Étrangement, je trouvais que l’on faisait un duo idéal! Lorsque mes yeux se posèrent sur son torse nu, ma bête rugie à l’intérieur de moi. Mes pupilles se dilatèrent au maximum alors que je le détaillais avec attention. Je fis glisser ma langue le long de mes lèvres avec envie. Puis sans avertir, je le forçais à ce coucher sur le dos. Le sang de son ancienne pomme de sang envahis son dos et ses cheveux, mais cela ne me dérangerait nullement. Je me penchais sur lui pour à mon tour commencer à lui embrasser le cou, puis le torse. J’affectionnais particulièrement son torse musclé qui me donnait mille et une envies. Il était si beau, si parfait!
 
J’allais devoir faire attention aux autres femmes aux alentours… Il était si merveilleux que j’allais probablement avoir beaucoup de compétition… Je l’avais grandement mérité et je ne voulais pas le laisser partir dans les bras d’une autre aussi facilement. J’allais me battre bec et ongles pour lui, c’était une évidence!