C'était samedi matin et il faisait soleil dehors. Au moins, je n'avais pas besoin de me cacher durant ces journées. Je me sentais morose en cette belle journée, je repensais à mes 1000 ans d'existence et tout ce que j'avais manqué. Ma relation avec ma famille qui s'était effritée, les siècles de fuite et l'amour que je n'ai jamais trouvé. J'avais pris mon journal et me dirigeai vers les vieilles ruines. Là-bas il y avait quelque chose de spéciale pour moi... Quand je m'entendais bien avec mes frères et que nous avions fait le pacte Unis pour la vie... j'avais été gravé notre pacte sur ces pierres... Alors, quand je décidai de revenir dans cette ville, je m'étais promis d'aller voir ces ruines à chaque fois que mon coeur était en peine.

Je marchais tranquillement vers les ruines, prenant le temps d'admirer les paysages magnifiques de la forêt. Tout était vert et doux. c'était d'une fraîcheur apaisante.Je laissais le léger vent frapper sur mon visage. Je souris tout en marchant. Bientôt, j'arrivai aux ruines. J'allai directement là où le pacte était gravé. Je passai mes doigts frêles sur les profondes grafigne des pierres. Je poussai un long soupir. C'était le bon temps quand j'ignorais tout, quand j'étais une enfant insouciante et naïve.

En 1000 ans d'existence, j'avais eu le temps de voir pas mal du monde... je savais comment il fonctionnait et comment je devais faire pour survivre. Depuis longtemps j'avais arrêter de tuer les humains, cela ne m'apportais aucun plaisir et je crois que cela n'a jamais vraiment été dans ma nature première. Peut-être est-ce pour cela qu'on me dit que je suis détournée, je ne sais pas.

Quoiqu'il en soit, j'étais là, alors autant en profiter. Je m'adossai au mur et sortie mon journal de mon sac. Je pris mon stylo et laissai mes pensée s'écraser sur papier. Le papier serait bientôt taché d'encre bleue. Me réfugier dans mes pensées étaient une spécialité et puis... je trouvais toujours des plans pour contrecarré mon frère dans ce que j'écrivais. Comme une espèce d'inspiration qui te vient à travers les amas de mots.

Pendant que j'étais assise et que j'écrivais, j'entendis du bruit venant de loin... Ça sentait l'humain, alors je décidai de rester là et d'avoir l'air la plus humaine possible. Je continuai ce que je faisais jusqu'à ce que ses pas se rapprochent de moi. Je sortis de ma cachette et allai me montrer au grand air.

- Bonjour! Il y a quelqu'un?

C’était dimanche et j’avais décidé de m’accorder une journée de congé. Comme j’étais la seule employée, ma Tante s’étant fait la malle et ma cousine suivant son exemple, je n’avais personne pour me remplacer de temps en temps et je devais donc, tous les jours m’occuper de la boutique. C’était chiant, mais bon, j’avais le logement fournie et cela me permettait de manger et de faire des sorties le soir. De plus, pour tout dire, j’adorais cela. Seulement, comme aujourd’hui, il m’arrivait de ne pas avoir envie de travailler, de dormir tard, de veiller tôt, de faire autre chose que la routine.

Le soir d’avant, j’avais apposé une pancarte expliquant que le magasin serait fermé pour la journée. J’avais donc pu, ce matin, dormir comme un loir jusqu'à 11h. Je m’étais ensuite fait un énorme déjeuner Irlandais qui me bourra l’estomac. Je pris ma douche pendant près de 30 minutes et m’habillait de vêtement peu attrayant mes très confortables. Jogging et chemise trop grande.

J’avais toujours eu une passion pour la randonner en forêt et la possibilité de trouver de nouvelle herbe était toujours bienvenue. Je me fis donc un sac avec de l’eau, des fruits secs, un chandail et une toute petite trousse de premier soin. Je n’étais pas une vrai exploratrice et je n’avais pas encore toutes les connaissance pour tout bien faire si jamais il m’arrivais quelque chose de peu agréable, rencontrer une bête, me perdre, vivre la nuit sans tente, manger un fruit mauvais. J’avais des connaissances en plante, pas en fruit, même si en fait je savais quand même pas mal de truc là-dessus puisque que bon, les fruits venait de plante, bon plutôt des arbres, mais des plantes quand même.

Prête, je passai la porte du petit appartement qui appartenais à ma tante et marchait en direction du centre-ville, de là, des sentiers me mènerais au tréfonds de la forêt. Comme il faisait beau et que j’étais en congé, mon moral était au top. Je chantonnai pendant que je marchais, suivant les petites routes. En chemin, je ramassais des plantes intéressent, des fleurs aussi et même des pierres plutôt commune, mais qui pourrait être très intéressante à observer de plus près.

Après deux longues heures de marche, je me dis qu’il était temps de rebrousser chemin. J’avais envie d’aller chez moi me changer et d’ensuite aller manger en ville, question de profiter au maximum de cette belle journée. Évidement, tout ne fut pas comme je l’avais voulu.

En chemin, je remarquais que j’avais un peu été n’ importe où lorsque je me mis à hésiter devant un croisement de trois sentiers. Eh merde. Je n’avais pas de boussole et je ne pensais pas me perdre comme cela. Je pris un sentier au hasard et marchai pendant plusieurs minutes, avant de m’arrêter me disant qu’il était certaine que je m’enfonçais toujours dans la forêt, bon il fallait prendre l’autre. J’allais reprendre la route en sens inverse quand je remarquai…des pierres. Quoi ? Bin oui ! Mais elle n’était pas des simples pierres, elle était coupé carrée et placer de façon peut naturelle. Je m’approchai, ouep, c’était des ruines. Plutôt cool. Je pourrais retirer un morceau et essayer de deviner à quelle époque elle avait été utilisée pour faire un bâtiment. Je m’approchai encore et grimpai sur les pierres carrée. Je me mis à arpenter le coin, touchai la mousse, gratouillait pour déloger des inscriptions que je n’arrivais pas à lire. Je continuai d’avancer, quand quelque chose me stoppa. Je n’étais pas seule ! Une autre jeune fille aux cheveux long était assise un peu plus loin, concentrer à écrire dans ce qui semblait être un journal ou enfin un livre quoi. La voir comme cela me donna l’impression d’être de trop. Je commençai à reculer mais mon pied dérapa et je tombais, m’éraflant au passage. Au loin, j’entendis une voix demander qui était là.

Je tentai de me relever, mais un couinement de douleur sortie de ma bouche. Ce n’étais pas foulé, je le sentais, mais quand même douloureux. Je relevais la jambe lentement. Et fit tourner ma cheville. C’était un peu érafler et ça saignait, mais bon j’allais survivre, fallait juste que j’évite de m’appuyer trop dessus.

Qui est là ? La paumée de service ouais. Murmurais-je pour moi moi-même.

Puis plus fort, j’ajoutai un :

- Salut, je viens en paix

J’étais là assise dans mon coin à écrire dans mon journal. Dieu sait combien de journal j’ai à l’appartement! Une centaine, un millier… Je ne comptais plus depuis bien longtemps. J’écrivais tout ce que je ressentais, tout ce qui me venait en tête. Parfois c’était même un peu n’importe quoi! Néanmoins, j’écrivais beaucoup et j’adorais ça. Depuis peu, j’avais entendu une petite humaine arrivée, mais ne me laissai pas déranger. Je l’entendais grimper sur les pierres et je trouvais ça marrant. *Elle va se blesser je le sens!* Je retournai à mon journal en écrivant là-dessus en me laissant m’évader. *Il était une fois, une petite humaine idiote qui semble maladroite qui grimpait des pierres acérées et coupantes. Elle poussa un petit cri parce qu’elle venait de se couper à mort* ce n’était pas très drôle, alors je décidai de barrer tout cela et de retourner à mes pensées. Je me chuchotai à moi-même :«Je sens que je vais rire!» Je fermai tranquillement mon journal en entendant la jeune fille tombée. J’entendis son petit couinement de douleur. «Bonjour, il y a quelqu’un? Je n’attendis que quelques secondes avant d’avoir une petite réponse de sa part : «Bonjour, je viens en paix. Je me mis à rire au éclat, elle était drôle cette mortelle. Mais soudain je sentis une odeur délectable, l’odeur du sang. Il y en avait une infime quantité. Je sentis mon l’envie de sang monter en moi, jusqu’à mon visage. Je savais très bien que la jeune femme ne me voyait pas, mais je détournai le visage tout de même. Je ne voulais pas que personne ne me voit sous cette forme appart les miens.

Après avoir contrôlé ma soif, je me retournai vers elle et descendis quelques pierres. J’avais oublié que les humains se souciaient des autres alors dès que cela me revint à la mémoire, je pris une voix douce et claire : «Je peux vous aider? Sans lui laisser le temps de répondre je tendis ma main vers elle pour l’aider à se relever. Je voyais maintenant sa blessure. Je pris une grosse respiration.* Contrôle toi Elisabeth, tu en es capable!* «Vous devriez nettoyez tout ça ce n’est pas joli du tout! Tenez un mouchoir.» Je lui tendis mon mouchoir en tissus et la laisser faire ce qu’elle devait faire. Je reculai de quelques pas pour mieux me contrôler, j’en avais besoin. J’avais complètement oublié la politesse, alors je me précipitai à lui dire : «Je m’appelle Elisabeth et toi?

-  Désoler de t’avoir déranger hein…

Je pointai son livre du menton. Comme j’avais toujours son mouchoir dans la mains, je lui tendis:


-  Tien, j’en ai pas eu besoin, mais merci.



- Hey, pendant que t’es là, tu pourrais me dire comment je retourne en ville ?